mardi 4 décembre 2007

Zoé et Léa sont-elles en danger ou non


Quelques raisons que Zoé et Léa sont en danger et cela vu par Chance.

Les chiffres en disent long, la maltraitance et les enfants dit à risque suivant les concepts de notre société.

0,02 % suivant les principes des sectes dites dangereuses – c’est insignifiant.

13 % dans le monde dit « à précarité économique », c’est bien peu.

Par contre, beaucoup plus de cas dans le monde monoparentale et l’inoccupation du parent.

Autre situation à risque les "carences éducatives des parents", qui renvoie souvent à une immaturité des parents, à une absence ou à la suppression des repères des enfants. Mais cet état de chose est parfois provoqué par des tiers.

Dans ce genre de cas peut être simplement une façon blessante de s'adresser à l'enfant, de se comporter avec lui, des choses fines qui font souffrir, qui humilient. Qu'une mère dise à sa fille « si tu n’es pas sage, tu ne verras pas papa » peut être de la maltraitance et induire des conséquences dramatiques.

L’appareil policier ou judiciaire démontre, eux aussi, leur limite et il y a encore des cas où les enfants-victimes ne sont pas crues ou pas entendues ou que l’on s’arrange pour qu’elles ne soient pas entendues.

Le travail des psychologues est souvent bon, mais il faut veiller à ce que celui-ci n'entre pas dans la logique judiciaire, qui est tout autre. Les psychologues sont auprès de l'enfant dans une logique de soutien, or la justice ne relève pas de cette compétence. Des propos déformés ou pris au pied de la lettre peuvent être très dangereux, car ils impliquent d'autres personnes, et souvent un faux-coupable.

Ensuite, il y a les innombrables cas dans la bonne société catholique, Elisabeth B. élevée dans une bonne famille chrétienne, raconte son calvaire de petite fille abusée par son frère puis par un ami de la famille. Des souffrances dont on ne sort jamais indemne. Tient on dirait l’histoire de l’enfance de l’épouse de Chance.

Ou encore, le silence sur les prêtres ou diacres accusés de pédophilie, silence organisé par le Vatican.

Suite aux nombreux scandales pédophiles au sein de l’Eglise catholique, le Saint-Siège a réagi en interdisant... l’ordination d’homosexuels. Je ne vois pas le rapport un homosexuel est parfois mais rarement un pédophile……

Depuis quelques années, de nombreux scandales éclaboussent l’Eglise catholique. Partout, de nouveaux cas arrivent devant les tribunaux : des prêtres et diacres y sont accusés par de nombreuses victimes ; leur hiérarchie est accusée ou suspectée d’avoir organisé le secret sur ces crimes.

Et puis, petit à petit, il y a eu la déferlante de l’abus sexuel : elle a tout emporté sur son passage, jusqu’à être invoquée... abusivement et d’accuser des personnes et même des parents totalement innocents.

Que de maisons vides, sans cette ombre tutélaire d’un parent qui va et vient, qui donne un coup de pouce pour les devoirs, empêche les plus grosses bêtises par sa seule présence, limite - au moins un peu - la consommation passive des multimédias, parle, écoute et raconte, tout simplement..., rôle que Chance a déjà appliqué et qui se sent encore plus prêt aujourd’hui que hier à assumer

Puis il y a ce qui a de plus abjecte, certains parents séparés veulent couper leur enfant du ressourcement à l’autre parent, parfois en utilisant des arguments odieux, c’est parce qu’ils se donnent le droit de tout faire pour causer la rupture entre les enfants et l’autre parent

Et si, plus tard, certains parents spoliés persistent à vouloir reprendre le même enfant au parent spoliateur, c’est de bonne guerre mais s’il a eu entretemps de bonne actions envers les enfants, les nouveaux responsables des enfants doivent être prudents et ne pas penser seulement à leurs droits et plutôt penser à leur amour pour leurs enfants dans un désintéressement total et cela sans idée de vengeance envers les premiers spoliateurs.

Comme dit précédemment ce n’est pas la plupart des cas quand la misère matérielle ou morale liées à la pauvreté ou au chômage engendrent la maltraitance des enfants : il existe souvent des cas de maltraitance au sein de familles qui ont tout à fait les moyens de pourvoir financièrement ou physiquement aux besoins de leur progéniture.

Mais qui ne sont pas suffisamment "adultes" et "responsables" et qui n’assument pas les soins les plus élémentaires que ce soit par négligence, par ignorance, par manque de temps ou par manque de motivation. Ce sont des parents qui ne prennent pas le temps de laver correctement leurs enfants au quotidien, qui ne vont pas chez le médecin en cas de besoin, qui ne se donnent pas la peine de préparer des repas adaptés et équilibrés. Ce sont des parents stressés, submergés, toujours dépassés par quelque situation que ce soit et qui vous répètent, de mois en mois, alors que vous constatez une mauvaise toux inquiétante, que oui, ils savent bien mais qu’ils n'ont pas encore eu le temps d’aller chez le médecin. Désemparée par la situation actuelle, l’épouse de Chance est proche de ce cas : "Elle n'a jamais le temps de rien" malgré qu'elle ne travaille mais on peut lui reconnaître que le joug familial qu'elle subit l'écrase totalement.


Dans le même registre, on rencontre ainsi des enfants chétifs, malingres, sales sur eux, toujours habillés de vêtements sales, parfois à l’aspect repoussant, du noir entre les doigts et les orteils, le visage pas net, le nez qui coule jamais essuyé, toujours malades, dont les parents ou le parent monoparentales disent qu’ils sont « difficiles » et qui piquent des crises, toujours en demande d’attentions jamais satisfaites. Ce petit chapitre s’adapte vraiment aux conditions de vie de Zoé et Léa pour le moment.

Peut-être ces parents-là éprouvent-ils une vraie détresse ou de réelles difficultés à assumer leur rôle de parents, encore faudrait-il qu’ils se rendent comptent que le confort de leurs enfants, leur bien-être psychologique et physique doivent passer en priorité et méritent qu’ils surmontent leurs difficultés, leur manque de motivation, leurs "incompétences" en commençant par demander de l’aide.

Etre parent n’est pas inné, le "métier" de parent s’apprend et il serait éminemment respectable que ces parents acceptent de regarder en face la maltraitance qu’ils infligent probablement inconsciemment à leurs enfants et qu’ils réorganisent leurs priorités et améliorent les soins et attentions légitimes pour le bien de leurs enfants et leur propre amour d’eux-mêmes.

Rien ni personne ne peut "réparer" les manques et les carences subis par un enfant. Rien ne peut excuser les négligences et les manques d’amour sous toutes leurs formes. Certes, il n’y a pas de parents parfaits : seulement des parents qui font de leur mieux. Ceux qui n’ont pas envie ou pas le courage de donner le meilleur d’eux-mêmes suscitent fatalement la question : pourquoi ont-ils mis des enfants au monde ? A notre époque, il est vraiment difficile de trouver des excuses alors qu’existent de multiples moyens de contraceptions : avoir des enfants résulte en principe d’un choix conscient.

Si vous posez la question à des parents aimants et "compétents", qui font vraiment tout leur possible pour apporter un maximum de bien-être et qui ont conscience de leur "devoir","rôle" envers ceux qu’ils considèrent comme la prunelle de leur yeux, à savoir si c’est pas trop éprouvant de trimballer leur petite fille ou petit garçon chez plusieurs spécialistes parce qu’on a du mal à trouver l’origine d’une allergie ou un traitement adapté, ils vous répondront d’abord qu’ils n’ont pas le choix et qu’ils ne peuvent supporter de voir leur enfant souffrir. Ils ont désiré avoir des enfants pour le meilleur et pour le pire, ils assument même à leur propre détriment, parce que c’est aussi ça, être parent.

Je conclus donc en abordant que le conformisme de la plupart des gens est aussi un danger pour notre société et naturellement pour les enfants car ce sont eux qui seront les plus manipulés par les médias ou autres déclarations de ceux qui nous gouvernent. Par contre l’anti-conformiste sera lui de par son indépendance à cette manipulation la meilleure des structures pour une famille et les enfants

Ce qui précède a été rédigé en moins de deux heures, il fallait que je l’écrive et bizarrement, je n’ai eu aucune difficulté de l’écrire comme si je rédigeais ce texte en automatique. Il paraît que Victor Hugo a tout écrit de cette façon.


A suivre

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