mardi 27 novembre 2007

Ma nuit du 26 au 27 novembre 2007


L'œil de Dieu nous observe et nous protège



Je me suis couché vers minuit et il est à peine deux heures du matin et à chaque fois, j'ai l'impression d'avoir fait toute ma nuit et c'est ainsi ou quasiment tous les jours et comme à chaque fois, je ne me recoucherai pas.

C'est bien la preuve que mes nuits ne sont pas de tout repos mais cela a un bon côté, on est en dehors de la vie, on se sent seul au monde, on peut penser à ses enfants sereinement et surtout on se sent plus proche de Dieu.

Que Dieu nous vienne tous en aide et qu'il n'oublie pas les moins favorisés de ce monde.

En plus cette nuit est particulière. Vers 23 H, hier soir, suite aux évènements de la journée qui m'avaient installé dans un mal-être, j'ai décidé de faire une méditation et à la sortie de celle-ci, cette chape de plomb qui ne faisait progresser vers le désespoir avait disparu et alors une seule idée s'est emparée de moi :

Qu'un évènement se produise pour m'aider et surtout me permette d'une part psychologiquement d'une part et matériellement d'autre part de mettre tout en œuvre pour venir en aide à mon humanité : Zoé - Léa - Indrani

A bientôt$

dimanche 11 novembre 2007

Mon épouse souffre, je le ressens


L'orage dans son cœur la fait rentrer dans des souffrances




Nous voilà reparti au SAJ avec de très importantes possibilités de placer les petites.

Mon épouse a dû expliquer que si les filles sont venues à plusieurs reprises chez leur papa pendant les vacances scolaires, ce serait Zoé qui l'aurait obligé de le faire. Cela est d'un ridicule car quand Chance a tenté la demande de garder une fille chez lui, il a demandé d'avoir la plus jeune, ce que la maman a accepté et Zoé est retournée avec sa mère.

Quand on se sent obligée, va-t-'on jusqu'à s'encombrer d'une piscine gonflable pour passer un week-end chez papa. Va-t-'on faire les courses pendant que papa s'occupe des filles. Va-t-'on faire les courses en famille à la supérette du coin au risque d'être vue par des gens qui peuvent tout dire au frère adoptif, chef d'orchestre de tout ce gâchis. La patronne de la supérette a même trouvé la maman très amoureuse du papa.

Et puis les gens bien pensants de ces institutions, sortent des phrases à dormir debout, il y a un jugement, vous n'avez rien à faire chez votre mari. C'est vraiment ridicule, les sentiments passent bien avant les décisions d'un tribunal en référee.

Maintenant, l'épouse de Chance est persuadée qu'il est interdit de se voir, de se parler, etc ... malgré que la situation présente crée des comportements inadéquats des parents envers les enfants car il vivent dans les faux semblants. Une maman qui doit admettre le joug familial et un père qui voit ses filles en centre fermé parce qu'il serait un grave danger pour ses filles et sinon il en abuserait. Beaucoup de gens perdraient leurs repères et c'est ce qui se passe avec des péripéties à dormir debout.

Chance croit tout autre chose mais il a l'air seul à le croire qu'un divorce en toute amitié est du domaine du possible et si l'amitié revient de l'amour pourquoi pas.

Mais le joug familial veut que ce soit dans la douleur surtout pour Chance et ils sont prêts à tout pour y arriver et ils n'ont pas l'air de se rendre compte que les enfants en souffrent encore plus et que la maman si même elle est docile envers sa famille adoptive souffre le martyre, elle arriverait même à pleurer ce qu'elle ne sait pas faire normalement.

Faisons un peu de cinéma et fabulons un peu et transposons-nous à l'époque de la guerre 40-45

Chance serait un membre actif de la résistance et ses chats ses lieutenants.

La belle famille adoptive serait des collabos avec les SS

L'épouse serait obligée de collaborer au risque que ses enfants soient envoyés dans un camp en Allemagne.

Eh bien Chance aurait dans une telle situation le coudées plus franches qu'aujourd'hui car vu la situation, il pourrait tenter un attentat contre les collaborateurs avec l'ennemi et ainsi récupérer et sauver sa famille de la déportation.

C'est ironique, vous semble-t-il ?. En temps de guerre tout serait possible et aujourd'hui, le moindre éternuement de Chance peut lui porter préjudice ainsi qu'à ses enfants.

Où est le bonheur des enfants dans notre société vu que la médisance prend le pas sur de véritables sentiments d'un père et des ses enfants et réciproquement.

Nous disions que cette famille adoptive serait prête à tout. Voici les dernières nouvelles : Chance aurait frappé la marraine de Léa qui habite le même village que lui et pourtant, il ne l'a plus rencontrer depuis plus de 2 mois. Et on raconte cela aux enfants.

Ventre Saint Gris disait Henri IV et il disait même un royaume vaut bien une messe.

Chance dit, soyons forts et en bonne santé pour tenir le coup pour les enfants


A bientôt

dimanche 4 novembre 2007

La médisance est pire que la réalité

A vous de voir


Comment est-on arrivé à considérer Chance extrêmement dangereux pour ses filles.

A la sortie des enfants de l'hôpital en décembre 2006, une décision est prise en réunion au SAJ que les deux parents devront rencontrer chacun, une fois par semaine, une des 2 psychologues qui se sont occupés des petites à l'hôpital et cela à commencé en janvier 2007.

Notre couple va donc à l'hôpital et chacun a un rendez-vous séparé mais coup de théâtre, la psychologue du mari lui dit qu'il n'a plus besoin de venir, qu'il n'en a pas besoin au contraire de son épouse. Chance n'est pas d'accord, ne comprend pas et malgré son insistance à vouloir encore venir pour le bien des petites, rien ni fait. Seul son épouse continuera à venir.

Tout va basculer à partir de là, l'épouse va donc à ces rendez-vous et revient chaque fois agressive surtout envers Zoé en la menaçant de la faire placer. Et au 2/3 de janvier le papa craque et boit le reste d'une bouteille de fine et ivre s'endort comme un loir dans le divan. A son réveil Zoé est près de lui et Chance lui demande si elle a mangé ou non. La réponse sera négative, Maman est allée au lit avec Léa et a fermé la porte à clé. Malgré son état, il prépare à manger à Zoé, il est minuit.

Chance boit rarement, son dernier état d'ébriété date de 2002 à la fête organisée pour son mariage avec notre héroïne.

Celle-ci continue ses visites à l'hôpital et voit même sa famille en ville, c'est encore Chance qui a provoqué ce rapprochement, il ne sait pas encore ce que cela va coûter aux pettites et à lui-même. Car la famille adoptive s'engouffre dans la brèche ouverte. La décision de divorcer est prise mais Chance n'en sait rien, il l'apprendra fin février tout à fait par hasard.

Après maintes péripéties comme celle de Zoé qui menace de se rentrer un couteau dans le flanc, et cela un soir où maman revient d'avoir vu la psychologue et elle est, particulièrement, déchaînée en rentrant jusqu'à menacer Chance de le descendre.

Le papa est de plus en plus dépassé et il est décidé que les filles doivent être mises à l'abri par le SAJ et c'est encore le même frère adoptif qui aurait été choisi par le SAJ pour loger les filles, c'est ce que dit, ce monsieur, au papa mais en réalité le SAJ n'avait pas donner d'accord particulier à ce monsieur.

Le mercredi qui suit, une réunion a lieu au SAJ et il y est décidé avec l'accord de la maman que les filles doivent retourner au domicile conjugal tant que le maman n'a pas trouvé de logement fixe vu sa décision de divorcer. Malgré cette décision, le fameux frère ne rend pas les enfants au papa et sur les 3 jours qui suivent, les proches de notre hérïne ont trouvé un logement pour femme en détresse.

Le SAJ vu ces évènements reprovoquent une réunion en urgence et la maman déclare pour la première fois que le papa est dangereux pour les petites et qu'ils pourraient en abuser. Le papa est grogui et ainsi il ne verra les filles que le mercredi après-midi à son domicile. Ce qui est incohérent car il les voit sans aucune surveillance. Papa dangereux soit-disant mais il peut les voir sans aucune surveillance le mercredi après-midi. Quel incohérence........

Juin arrive et l'audience au tribunal pour attribuer la garde des enfants, la maman sous les ordres de sa famille a déménagér à 30 km du papa et cela empêche toute garde partagée. Les griefs contre le papa sont horribles, il serait souvent en état d'ivresse, il abuserait de médicaments et aurait des vues sur les petites. Un rapport des psychologues de SOS Famille vient seulement d'être réalisé par nos deux les psychologues . Ce document réalisé sans aucune demande d'aucune institution et surtout sa fin en forme de conclusion est accablant pour le papa mais n'est basé que sur les dires de la maman quand elle allait à l'hôpital seule toutes les semaines.

Malgré des attestations de personnes honnêtes, une prise de sang sans aucune trace d'alcool et même de médicaments pourtant Chance prend des calmants sur avis médical et on n'en trouve pas même la trace mais l'avocate de l'épouse a un droit parole non équitable et ainsi le conseil du papa n'a même pas su plaidoyer que quelques minutes. Mais coup de théâtre le juge a reçu du courrier du directeur et de l'assistante sociale de l'école des filles de Mater dei à Banneux où il est rappelé que les filles avaient été hospitalisées pour maltraitance de la maman.

Rien ni fait malgré que le juge estime la maman dangereuse pour les petites et il conclut que la garde sera pour la maman et que le papa jouira de ses droits paternels 2 X 2 heures par semaine en centre fermé.

Malgré le jugement, et débarrassée du joug familial en vacances, la maman se rapproche du papa en juillet et en août et laisse même les filles au papa pour loger et quelques fois, elle loge aussi au domicile du papa. Les parents se parlent, se rapprochent, la maman a des gestes affectueux avec le papa non partagé par Chance, il ne veut pas tomber dans l'incohérence. L'état conflictuel entre maman et Zoé s'atténue. Un jour, maman décide de réhabiliter Chance, elle téléphone à son avocate et lui dit qu'elle veut rétablir la vérité et qu'elle va lui envoyer un fax à ce sujet et demande d'être la seule interlocutrice, dans le futur, avec son conseil et lui demande aussi que son frère adoptif n'y soit plus convié.


Malheureusement fin août, la famille Dewaele est revenue de vacances mais surtout le frère, elle est prise de panique et en moins de deux semaines, ce frère adoptif reprend un ascendant sur sa soeur et la maman s'écarte du papa. Les enfants ne comprennent rien et leur souffrance s'accentue et malgré tout le papa garde son courage non pour lui mais bien pour Zoé et Léa.

Pourquoi tant d'acharnements envers un papa qui ne veut que l'essentiel :

Le bonheur des enfants


samedi 3 novembre 2007

A la découverte de notre Héroïne


Enfant Indien né à Pondicherry, elle perd ses parents à l'âge de 3 ans et se retrouve dans un orphlinat dirigé par des soeurs.


Elle arrive à l'âge de 6 ans à Amsterdam où sa famille adoptive est venue la chercher.

Chance a dactylographié, le récit de l'adolescence de son épouse sous le titre "Résumé succinct de ma vie". C'est son propre récit, document remis par elle-même à SOS Famille, où Zoé et Léa étaient hospitalisées fin 2006.

Ce point est important car le frère adoptif de notre héroïne a réussi à faire déclarer au tribunal par l'avocat de la partie adverse que c'était le mari qui était l'auteur de ce texte et qui l'aurait remis en cachette de son épouse à SOS Famille.


Mensonge que le pauvre conseil du papa n'a même pas pu défendre au tribunal.






vendredi 2 novembre 2007

Une Vie d'épreuves


Un jour de Novembre 1950, un enfant est né mais difficilement car il avait le cordon 3 fois autour du cou et un noeud.

A 13 ans il perd un repère important son père meurt.

A 18 ans, puceau il est blousé par une fille qui se dit enceinte de lui. Il la marie et il est trompé aussitôt car il faisait à l'époque son service militaire en Allemagne.

A 20 ans, il fait 9 mois de prison pour avoir eu des rapports sexuels avec une jeune fille de 16 ans moins 1 mois. Peine lourde, oui mais au tribunal sa maman était sur le banc des accusés et pour qu'elle soit disculpée, il se fait passer pour un mauvais fils.

A 23 ans, malgré son casier judiciaire, il est engagé à Linalux Hainaut qui deviendra l'ELECTRABEL d'aujourd'hui.

A 25 ans il rencontre une femme formidable, Patricia, elle sera son épouse mais malheureusement sans enfant.

A 42 ans, son épouse est victime d'une tentative d'assassinat, elle est jetée d'un pont d'autoroute, elle est cassée de partout même le visage car elle fut massacrée avant d'être jetée du pont et elle restera 11 mois à l'hôpital.

A la même époque notre héroïne rentre dans la vie du couple de Chance, elle fait de l'épouse sa mère fictive, elle est indienne et adoptée par une famille inadéquate pour une personne comme elle.

Patricia demande à Chance de s'occuper de cette jeune femme pendant son séjour à l'hôpital mais à force de s'en occuper, il en tombe follement amoureux.

A 48 ans il quitte Patricia car notre héroïne est enceinte de lui et Zoé naît en janvier 1999.

A 51 ans il l'épouse, il vient de divorcer de Patricia mais en très bonne entente et notre héroïne, en Février 2002, lui demande un deuxième enfant ce sera fait et Léa naît en novembre 2002.

En juin de la même année, contre toute attente, car il est un agent d'ELECTRABEL et est depuis longtemps apprécié pour ses qualités professionnelles, il est licencié abusivement pour cause grave qu'il n'a pas commise et aujourd'hui la première audience au tribunal du travail n'a pas encore eu lieu. Résultat de ce désastre une chute social et en 2005 le couple est en règlement collectif de dettes.

En 2006, notre héroïne, introvertie, se décale et se déchaîne à plusieurs reprises sur Zoé et même sur lui. Choqué il en parle à l'école des filles ce qui aboutit à l'hospitalisation des 2 petites pour maltraitance pendant un mois jusqu'à Noël 2006.

Au retour l'état conflictuel entre Zoé et Mamam se dégrade et il n'arrive pas à gérer ce grave problème, lui-même est atteint d'une sorte de dépression qu'on peut appeler, un état émotionnel surmultiplié.

La famille adoptive de son épouse rentre dans le jeu et arrive à la monter contre son mari, jusqu'à le faire soupçonner d'abus sur les petites et elle entame une procédure de divorce style Kramer contre Kramer à partir de mars 2007.

Juin 2007, en referee pour désigner le domicile des petites, qui lui sont très attachées, l'avocate de la partie adverse alimentée par les dires du frère adoptif de l'épouse de Chance, le traîne dans la boue et le conseil de Chance, au moment de sa plaidoirie, est presque aussitôt interrompue par le juge.

Résultat garde des enfants pour l'épouse et rencontres des enfants pour Chance en centre fermé 2 X 2 heures par semaine.

Deux petites en souffrance, le papa en souffre et ne voit pas l'issue très positive, la belle-famille ne souhaite qu'une chose, le placement des petites. Le frère adoptif de notre héroïne ne s'en cache pas, la pauvre Zoé l'entend même le dire à sa maman au téléphone car le haut-parleur est sur ON.

Zoé a l'habitude de faire des dessins à son papa avec toujours des mots gentils, il y a peu, le père adoptif de notre héroïne a imposé, à Zoé, de lui faire un même genre de dessin qu'elle fait à son papa et malheureusement les mots écrits par Zoé n'étaient pas ce qu'espérait ce monsieur et il l'a battue.


Mais toute cette série d'épreuves n'est-elle pas là pour que l'évolution de Chance fasse un grand bond en avant.